Liber Pater
Découvrir l’univers Liber Pater, c’est entrer dans un univers du vin à part, comme nulle part ailleurs. Incomparable, Liber Pater n’a rien du style des crus de Bordeaux que l’on connaît. Recherche...Voir plus
Liber Pater, la renaissance des saveurs oubliées de Bordeaux
« Au-delà des modes, au-delà du temps », la devise présage la découverte d’un monde à part. Et pour cause, Liber-Pater « Le Vin des Dieux, le Dieu du Vin », c’est un style unique né de la volonté de Loïc Pasquet : celle de redécouvrir le goût perdu des grands vins fins de Bordeaux. Animé d’un sens du génie et d’un sens certain de l’anticonformisme, Loïc Pasquet a réimplanté des cépages pré phylloxéra disparus de Bordeaux en cultivant un vignoble situé en appellation Graves d’une façon hors norme. À l’occasion de la sortie du livre « Le Goût retrouvé de Bordeaux », entrez dans l’univers Liber Pater… La promesse d’une découverte de Bordeaux comme vous ne l’avez jamais connu.
Liber Pater, la naissance d’un mythe
Pour comprendre l’identité Liber Pater, il faut tout d’abord s’intéresser à son instigateur, Loïc Pasquet. Rien ne prédestinait Loïc Pasquet à venir s’installer dans le vignoble bordelais. Poitevin d’origine et ancien ingénieur en recherche et développement de matériaux, c’est en 2006 que Loïc Pasquet et son épouse Alona rachète des terres près de Landiras.
Liber Pater est né, du nom latin rendant hommage à l’ancienne divinité italique de la vigne et du vin prévalant avant Bacchus. Son défi ? Un pari fou et osé. Celui de retrouver le goût des vins fins de Bordeaux en recréant dans une bouteille de vin d’aujourd’hui le goût des crus de Bordeaux d’avant 1855, date du Classement Officiel établi à la demande de Napoléon III. Au-delà du temps et au-delà des modes, le projet de Loïc Pasquet implique aussi la réintroduction de cépages rares et oubliés afin de valoriser la diversité ampélographique qui existait à Bordeaux avant les ravages causés par l’expansion du phylloxéra, ce puceron dévastateur qui redéfinit la structuration du vignoble français au cours de la seconde moitié du XIXème siècle. Une quête contre le temps faisant de Liber Pater une rareté et une curiosité repensant les codes qui régissent le cercle très fermé des Grands Crus de Bordeaux.
Liber Pater : une symbiose entre le terroir, les sols et des cépages francs de pied
Dans une volonté d’être en symbiose parfaite entre la nature, la vigne, les sols et les cépages, Loïc Pasquet réalise une étude approfondie des terroirs de la propriété. Il identifie ainsi une formation géologique particulière datant d’il y a 50 millions d’années. Cette formation appelée « ride anticlinale » forme des petites îles en raison des sédiments accumulés au cours des siècles. L’analyse géologique approfondie de sols démontre la présence de 14 différents types de sols sur la propriété. Objectif de Loïc Pasquet ? Planter les traditionnels cépages bordelais ainsi que les fameux cépages anciens dont l’on a oublié le nom et surtout le goût en gardant cette cohérence entre la typicité des sols, du micro-climat et des caractéristiques propres à chaque cépage.
L’on peut très bien s’imaginer que le vignoble bordelais a toujours été planté avec les 5 cépages qui font encore aujourd’hui sa renommée : Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc, Petit Verdot et le rare Carménère pour les rouges, le Sauvignon Blanc, Sémillon et Muscadelle pour les blancs. Avec passion et conviction, Loïc Pasquet se plonge dans l’étude des cépages anciens et oubliés de Bordeaux. Il identifie 14 cépages autochtones de Bordeaux et leur redonne vie en les plantant sur sa propriété située au sud de Bordeaux.
Ces cépages perdus, qui sont-ils ? Le Castets, le Mancin ou Tarnay-coulant, le Saint-Macaire, le Prunelard et la très rare Pradotte, ces cépages rouges mentionnés dans la Bible des cépages, le fameux Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes de Pierre Galet, sont plantés sur le domaine en franc de pied. Du côté des blancs, Loïc Pasquet décide de réintroduire le Lauzet et le Camaralet de Lasseube.
C’est à partir de 2010 qu’il commence à planter les cépages autochtones recueillis auprès du Conservatoire de la Vigne. En effet, après les ravages causés par l’épidémie du Phylloxéra à la fin du XIXème siècle, les cépages présents sur le vignoble français seront greffés sur des porte-greffes d’origine américaine, résistants au parasite. L’on peut penser que l’usage d’un porte-greffe ne modifie en rien le goût du vin et pourtant… Dès 1904, l’intendant du Château Margaux avait souligné le fait que le greffage avait fait perdre son goût aux vins de la propriété. Les études ont montré qu’outre la perte de la diversité des cépages, l’usage du porte-greffe impacte l’authenticité du goût du vin entraînant par la même une standardisation des arômes et des goûts.
Là réside donc tout le combat de Loïc Pasquet, un combat pour la diversité et l’authenticité. Parce que « protéger le goût, c’est une forme de résistance ».
Liber Pater : un vignoble d’époque hors-normes dans les Graves
Densité de 20 000 pieds à l’hectare avec des vignes conduites en échalas, espacement entre les rangs de vignes entre 60 et 64 cm pour permettre l’usage d’une mule, rendements minimalistes entre 5 à 10 hectolitres à l’hectare… Cultivé à l’ancienne, dans un « esprit paysan » selon les mots de Loïc Pasquet, le domaine Liber Pater ne ressemble à aucun autre.
Cette haute définition du terroir a poussé Loïc Pasquet à s’affranchir des codes dictés par le cahier des charges des AOC. Reconnu en tant que Graves jusqu’en 2010, les crus Liber Pater ont ensuite été classés en appellation Vin de France. Une viticulture iconoclaste qui repense les codes de Bordeaux…
Véritable eldorado pour la biodiversité, le domaine de Liber Pater est travaillé en suivant les principes de la permaculture et de l’agriculture biologique. Installation de ruches, création d’un étang visant à recréer un écosystème sain avec une faune et une flore variées sur le Domaine, il suffit de se rendre à Liber Pater pour mesurer le travail titanesque conduit par Loïc Pasquet et découvrir un vignoble bichonné où la nature règne en maître.
Son vignoble, Loïc Pasquet en parle comme d’un Clos. À l’instar de la tradition qui anime la Bourgogne depuis des siècles, Loïc Pasquet souhaite réaliser « un vin de lieu » représentant un terroir, un lieu-dit. Pour lui, il n’existe pas à Bordeaux, d’équivalent à la Romanée-Conti ». Ces notions de « cru », de « climat » protégés depuis des siècles par les bourguignons, c’est tout ce qui anime Loïc Pasquet. Plus qu’un projet, son vignoble est devenu sa vie, son temps.
Liber Pater : Bordeaux avec le goût d’autrefois
Liber Pater, ce sont des crus d’esprit, hors normes, invitant à la méditation, que l’on peut qualifier d’intellectuels... Bien sûr, ils déboussolent, loin de l’univers codé du style des grands Crus Classés de Bordeaux. Difficile de retrouver des parfums, des senteurs, des goûts lorsque la mémoire tant olfactive que gustative n’y a jamais été confrontée. En dégustant les crus Liber Pater, on se surprend à découvrir avec curiosité une authenticité que l’on croyait perdue, une richesse et une complexité aromatique rares. Et au palais ? Plus qu’une simple dégustation, c’est une expérience. Une expérience qui sollicite l’esprit et les sens où la complexité des arômes floraux se mêle à la noblesse éclatante du fruit avec intensité, élégance et profondeur.
Conçue à la façon d’une œuvre artistique, chaque cuvée de Loïc Pasquet fait partie d’une « Collection », rare et précieuse. Sans concession et dans une quête extrême de l’excellence, Loïc Pasquet ne s’autorise pas l’à peu-près. Seuls les millésimes dignes de ce nom ont le droit de cité. Un exemple de cette sélection intransigeante : Loïc Pasquet décidera de ne pas sortir d’étiquette pour les millésimes 2008, 2012 et 2013. Avec seulement 880 bouteilles Liber Pater produites, 2009 illustre la volonté de Loïc Pasquet de n’offrir que le meilleur, sacrifiant la quantité au luxe de la rareté.
Que ce soit en rouge ou en blanc, les Cuvées Collection de Loïc Pasquet redéfinissent le modèle et le style des vins de Bordeaux que l’on pensait connaître. « La feuille », « La Scène », « L’Orage », « Le Rêve », la Collection Liber Pater se découvre autour de cuvées au nom évocateur présentées dans des flacons d’exception. De la forme de la bouteille aux courbes arrondies et au col élancé à l’étiquette superbement ornée d’une gravure unique et réalisée à la main par un artiste, tout distingue les cuvées Liber Pater des autres crus de Bordeaux.
Dali disait que « qui sait déguster ne boit plus de vin mais découvre des secrets ». Unique, inclassable, Liber Pater invite à une complète analyse rétrospective de ce que l’on pensait connaître, une invitation à transcender l’échelle du temps pour (re)découvrir les secrets du passé. Liber Pater ou la naissance d’une légende…